Par Rosalie Corbeil

Crédit image : Shutterstock/zapomicron, décembre 2017
Le conflit au Moyen-Orient est l’un des plus complexes à étudier. Afin de mieux le comprendre, une revue historique est cruciale. Le conflit opposant Israël et le territoire de la Palestine trouve ses racines dans l’arrivée des grandes religions monothéistes. Les confrontations et le ressentiment religieux et territorial opposant les deux peuples laissent de profondes cicatrices encore aujourd’hui. Née de promesses contradictoires, d’identités nationales rivales et d’une terre chargée de symboles religieux et politiques, cette lutte a traversé les siècles et les générations. Les cycles de violence récurrents opposaient souvent les mêmes groupes et les conflits ont façonné le visage du Moyen-Orient. Cette revue historique éclaire les moments clés et les enjeux qui, aujourd’hui encore, continuent d’alimenter les tensions entre ces deux nations.
Pour bien comprendre les fondements du conflit, il faut remonter à l’origine de ces peuples ; celle de la religion.
Les origines du judaïsme
Le judaïsme est la première grande religion monothéiste de l’histoire. Ses origines remontent à environ 2000 ans avant notre ère. Abraham est considéré comme son fondateur. Né à Ur, en Mésopotamie (actuel Irak), il aurait reçu un message divin lui promettant de le guider vers la Terre Promise, le pays de Canaan, en échange d’une foi éternelle. Cette alliance entre Dieu et Abraham marque la naissance du judaïsme.
Isaac, fils d’Abraham, et Jacob, son petit-fils, également appelé Israël, grandissent sur cette Terre Promise. Les 12 fils d’Israël quittent cependant Canaan en raison d’une famine et trouvent refuge en Égypte, mais le peuple hébreu y est ensuite réduit à l’esclavage. Environ 1400 ans avant notre ère, Moïse, descendant d’Abraham, libère le peuple hébreu, guidant leur retour vers la Terre Promise selon les commandements de Dieu, qui lui aurait remis les célèbres Tables de la Loi en chemin.
De retour à Canaan, le peuple hébreu établit 12 tribus en l’honneur des 12 fils d’Israël et construit le premier Temple à Jérusalem sous le règne du roi Salomon. Jérusalem signifie « ville de la paix » en hébreu. Elle devient sacrée pour le judaïsme, puis pour le christianisme et l’islam. Cependant, le temple est détruit en 587 avant notre ère par les Babyloniens. Cet événement entraine une déportation de ce peuple, créant ainsi la première diaspora juive.
En 540 avant notre ère, les Perses conquièrent Babylone et autorisent le retour du peuple juif sur leur terre, où ils érigent un nouveau lieu saint, le Temple d’Hérode. Ce temple devient un centre religieux essentiel, accueillant pèlerinages et célébrations, notamment Yom Kippour. Mais il subit le même sort que le premier, détruit en l’an 70 par les Romains, entraînant une seconde diaspora.
Cette dispersion conduit le peuple juif à se répandre en Europe centrale, de l’Est et du Sud, où il subit de nouvelles persécutions, notamment en Espagne, poussant une partie du peuple juif à migrer vers l’Afrique du Nord.
Malgré l'exil et la destruction de ses lieux saints, la communauté juive préserve sa foi et son identité à travers les textes et les traditions transmis de génération en génération. Sans cette passation, le peuple juif aurait peut-être disparu.
Les origines de l’islam
Provenant d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, d’Asie, des Balkans, mais aussi d’Europe et des Amériques par le biais des migrations, l’islam s’est enrichi des cultures locales au fil des siècles, lui conférant une diversité de visages. Deuxième religion la plus pratiquée au monde après le christianisme, l’islam signifie la soumission ou la résignation à la volonté de Dieu. Ses fidèles, les musulmans, se définissent comme ceux qui s’abandonnent à Dieu.
L’islam émerge au VIIe siècle en Arabie, autour de La Mecque, lorsque Allah, le Dieu unique, se révèle au prophète Mohammed par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Ce dernier, selon les musulmans, a également transmis des messages divins à des figures bibliques comme Marie, mère de Jésus, ou Abraham, considéré comme le premier soumis, donc le premier musulman. Mohammed s’inscrit dans cette lignée prophétique avec tous les prophètes reconnus par la Bible. Cependant, l’islam diffère du christianisme en affirmant que Jésus n’est ni le fils ni l’incarnation de Dieu et considère que les juifs et les chrétiens ont mal interprété ou falsifié les paroles divines. Mohammed aurait ainsi été envoyé pour rétablir la vérité.
Les débuts de l’islam sont marqués par des oppositions. Les notables de La Mecque, enrichis par le commerce lié au culte des idoles, voient d’un mauvais œil les enseignements monothéistes de Mohammed. En 622, ce dernier est chassé de La Mecque et se réfugie à Yathrib, où il devient chef spirituel, politique et militaire. Dix ans plus tard, en 632, Mohammed revient victorieux à La Mecque à la tête d’une armée, déclarant la ville comme la plus sainte de l’islam.
Les successeurs de Mohammed, appelés califes, entreprennent ensuite de vastes conquêtes. Ils unifient la péninsule arabique et s’étendent sur l’ancien empire perse, un territoire correspondant aujourd’hui au Proche-Orient. Sous leur impulsion, Jérusalem devient la troisième ville sainte de l’islam. L’expansion se poursuit en Afrique du Nord et en Espagne, structurant le monde musulman autour de ses villes saintes et de nouveaux centres politiques.

Source : La Croix, avril 2013, https://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Carte-du-monde-musulman-2013-04-09-932557
Après la mort de Mohammed, des tensions éclatent quant à la succession du califat. Une majorité prône l’élection du plus sage parmi la communauté, donnant naissance à la branche sunnite. Celle des chiites revendique le fait qu’Ali, le cousin et gendre du prophète, est son successeur légitime. Cette fracture, à la fois politique et religieuse, persiste encore aujourd’hui et alimente des tensions entre ces deux branches.
Au-delà de la religion et de la culture, l’islam s’est imposé comme une civilisation dominante, caractérisée par une grande tolérance. De nombreux membres de la communauté juive persécutés par des chrétiens trouvent refuge dans des pays musulmans. Intellectuellement, la civilisation islamique se distingue par ses avancées en philosophie, médecine, mathématiques et astronomie, poursuivant et enrichissant l’héritage des Grecs.
Aujourd’hui encore, ces deux religions sont marquées par leurs origines et leur histoire. Les différences culturelles et les souvenirs liés à ces périodes continuent de structurer les relations entre les communautés et d’être enseignés à travers les générations et les pays.
Jérusalem reste un symbole universel. Sur le site de l’ancien Temple d’Hérode, les musulmans ont érigé le Dôme du Rocher au VIIe siècle, lieu sacré pour l’islam. Juste à côté, le Mur des Lamentations, vestige du temple détruit, demeure un lieu de prière central pour le judaïsme. Ainsi, cette ville incarne une cohabitation spirituelle complexe et unique entre les trois grandes religions monothéistes depuis des millénaires.
Un saut à l’ère moderne
Au XIXᵉ siècle, le territoire de la Palestine est une province de l'Empire ottoman, caractérisée par une population majoritairement musulmane (80 %), avec des minorités chrétiennes (10 %) et juives (10 %). Ce territoire est loin d'être un État structuré, et l'entité d'Israël n'existe pas encore.
Pendant ce même siècle, l’antisémitisme est répandu en Europe. Les discriminations et les persécutions répétées envers le peuple juif poussent nombre d’entre eux à fuir. Le territoire de la Palestine, correspondant à la Terre Promise dans la tradition juive, est alors considéré comme une destination privilégiée pour ces exilés.
C'est dans ce contexte que le sionisme voit le jour. Ce mouvement politique, porté par des figures comme Theodor Herzl, aspire à établir un État juif sur le territoire de la Terre Promise, en Palestine. Pour ses partisans, la création d’un État juif est perçue comme une nécessité vitale pour garantir la survie, la sécurité et l'épanouissement du peuple juif, face aux menaces qui pèsent sur lui.
Première Guerre mondiale
En 1914, la Grande-Bretagne entre en conflit avec l’Empire ottoman, détenteur du territoire de la Palestine. Dans ce contexte, elle et la France signent les accords de Sykes-Picot, en 1916, qui s’inscrivaient dans les besoins stratégiques britanniques d’après-guerre. Ces accords prévoyaient la fragmentation des territoires ottomans et la création de plusieurs États arabes indépendants, sous l’autorité des Britanniques et des Français. Cependant, les Britanniques craignaient qu’un État arabe indépendant s’étendant sur la Syrie, la Mésopotamie, le Liban et le territoire de la Palestine provoque davantage d’instabilité politique dans la région. L’État arabe à venir ne sera alors qu’indépendant que sur papier ; les deux grands empires auront chacun une zone d’influence sur les territoires du Proche-Orient et de l’ex-ottoman. Les Britanniques s’inquiétaient de la sécurité des frontières égyptiennes et du canal de Suez, qu’ils contrôlaient. Ils redoutaient donc l’installation d’une autre grande puissance à l’est de Suez. Les accords Sykes-Picot seront donc suivis d’une promesse audacieuse à la population juive britannique (Déclaration Balfour) en 1917, à savoir, la création d’un foyer national juif sur le territoire de la Palestine.
La Première Guerre mondiale s’achève en 1918, entraînant l’effondrement de l’Empire ottoman. Le Royaume-Uni prend alors le contrôle du territoire de la Palestine, désormais placé sous mandat britannique par la Société des Nations.
Entre 1929 et 1939, environ 180 000 juifs s’installent sur le territoire de la Palestine. Cette immigration suscite de vives tensions avec les populations arabes locales, majoritairement musulmanes. Ces dernières voient cette arrivée massive comme une menace et un envahissement, puis réagissent par une série de soulèvements et de révoltes.
Deuxième Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale reste gravée dans l'histoire comme l'une des périodes les plus sombres de l'humanité, notamment en raison de la Shoah ; le génocide orchestré par le régime nazi entraîne la mort de six millions de juifs. Face à cette tragédie, le peuple juif se tourne vers le territoire de la Palestine, intensifiant les vagues d'immigration vers cette région. Cette dynamique suscite la colère des populations arabes locales, alimentant des tensions qui, loin de s’apaiser, continuent d’ébranler le Proche-Orient jusqu'à nos jours.
Le plan de l’ONU
En 1947, dans un contexte de tensions au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies adopte un plan visant à instaurer un équilibre sur le territoire de la Palestine. Ce plan prévoit la création de deux États distincts : un État juif, Israël, et un État arabe, la Palestine. Pour la première fois, ces deux peuples se voient offrir la possibilité de disposer chacun de leur souveraineté.
La communauté juive vivant sur le territoire de la Palestine accepte cette proposition, la communauté arabe, en revanche, la rejette fermement. À cette époque, environ 1,3 millions d’Arabes cohabitent avec 600 000 Juifs sur le territoire. Or, le plan de partage accorde 55 % des terres à l’État juif, ce qui suscite un sentiment d’injustice profond chez les Arabes, dépossédés de leurs terres.
Les divergences s’enracinent rapidement et les tentatives de conciliation échouent les unes après les autres.
La création de l’État d’Israël
En mai 1948, David Ben Gourion, alors leader du mouvement sioniste, proclame la création de l’État d’Israël. Une déclaration historique, mais controversée, réalisée sans l’accord des pays arabes de la région. Dans son discours, Ben Gourion affirme : « C’est le droit naturel du peuple juif d’être une nation comme toutes les autres nations, et de devenir maître de son destin dans son propre État souverain, afin d’ouvrir les portes de leur patrie à tous les Juifs. »
Cette annonce marque le début d’un conflit qui allait redessiner la région. Dès le lendemain, cinq nations arabes — l’Égypte, la Jordanie, l’Irak, le Liban et la Syrie — déclarent la guerre au nouvel État. Leur objectif : annuler sa création et récupérer les territoires attribués à Israël par le plan des Nations unies, afin d’établir un État palestinien. Cette guerre s’étend sur un an.
Malgré cette alliance, Israël sort victorieux de ce conflit, élargissant ses frontières au-delà des territoires initialement accordés par l’ONU. L’État hébreu annexe la moitié ouest de Jérusalem, jusqu’alors sous statut international, et une grande partie des terres palestiniennes. Cette victoire militaire entraîne un exode massif d’environ 700 000 Palestiniens, cherchant refuge dans les pays voisins : ce drame, désigné sous le nom de Nakba (la catastrophe en arabe), marque en profondeur le peuple palestinien.
À la fin de 1949, seuls deux territoires échappent au contrôle israélien : la bande de Gaza, administrée par l’Égypte, et la Cisjordanie, sous contrôle jordanien.
La guerre des six jours
Un conflit éclair survient en juin 1967. Il oppose Israël à une coalition de pays arabes, comprenant l'Égypte, la Syrie et la Jordanie. En l'espace de six jours, le bilan est dramatique : 750 Israéliens et 20 000 Arabes perdent la vie. Israël, par une série d'opérations militaires fulgurantes, réussit à s'imposer et à conquérir plusieurs territoires stratégiques. L'État hébreu s'empare de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï (en Égypte), annexe le plateau du Golan (en Syrie) et étend son contrôle sur la Cisjordanie. Israël prend également le contrôle de Jérusalem Est, envisageant même une loi pour formaliser la réunification de l'Est et de l'Ouest. Sa reprise est significative, car l’État d’Israël souhaite en faire sa capitale.
La guerre de Yom Kippour
En 1973, une guerre surprise éclate, le jour du jeûne de Yom Kippour, entre Israël et l’alliance de l'Égypte et de la Syrie déterminée à reprendre les territoires perdus lors de la guerre des Six Jours. Bien que cette alliance soit motivée par la volonté de récupérer ces zones stratégiques, le conflit s’achève par une défaite pour l’Égypte et la Syrie.
Les bilans humains sont lourds : entre 2 500 et 7 500 morts israéliens et près de 20 000 morts arabes. Pourtant, cette défaite a des répercussions inattendues : elle engendre un climat d’incertitude au sein de la population israélienne, favorisant un appel au dialogue avec ses voisins. L’issue de cette guerre est ainsi un point de bascule.
Dès 1974, Israël accepte de restituer une partie du plateau du Golan à la Syrie. Puis, en 1982, c’est au tour du Sinaï de revenir sous le contrôle égyptien, dans le cadre d’un accord garantissant la paix entre les deux nations. Toutefois, les autres territoires occupés par Israël demeurent sous l’administration militaire, alimentant ainsi des tensions qui continuent à secouer la région.
Première Intifada
En 1987, les territoires palestiniens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, occupés par Israël, connaissent un soulèvement populaire, connu sous le nom d'intifada. Ce mouvement de résistance symbolise l’opposition palestinienne à l’occupation israélienne. Elle se termine en 1993, avec l'accord d'Oslo, marquant un tournant dans les relations israélo-palestiniennes. Cet accord indique une reconnaissance mutuelle entre Israël et l'Organisation de Libération Palestinienne (OLP). L'OLP accepte le droit d'Israël d’exister, tandis qu’Israël reconnait l’OLP comme le représentant légitime du peuple palestinien. Cette percée diplomatique suscite un regain d’espoir pour la paix dans la région.
Cependant, cet espoir sera de courte durée. L’accord d'Oslo ne parvient jamais à être pleinement appliqué, freiné par l’opposition des partis de droite israéliens et du mouvement islamiste palestinien, le Hamas, qui rejette le compromis. Les espoirs de réconciliation se dissipent alors, laissant place à de nouvelles tensions.
Deuxième Intifada
En 2000, une seconde intifada éclate, alimentée par des provocations palestiniennes, et se poursuit jusqu'en 2005. Ce soulèvement sera le plus meurtrier, faisant près de 3 000 victimes palestiniennes et 1 000 israéliennes. Cette violence exacerbée trouve son origine dans les attentats-suicides perpétrés par les Palestiniens, auxquels s'ajoutent les frappes aériennes israéliennes, qui ont défiguré le paysage humain et politique de la région.
La bande de Gaza
En 2005, l'armée israélienne se retire de la bande de Gaza, marquant la fin de sa présence militaire directe sur ce territoire. Deux ans plus tard, en 2007, le groupe armé du Hamas prend le contrôle de Gaza. En réponse à cette prise de pouvoir, Israël impose un blocus strict sur la région, limitant sévèrement les importations de biens ainsi que l'approvisionnement en électricité et en eau, dans le but de contraindre le Hamas.

Source : Cécile Marin, Le Monde diplomatique, novembre 2023, https://institutions-mondediplo-com.res.banq.qc.ca/cartes/gaza2023-histoire
Les quatre guerres entre Israël et le Hamas : un aperçu
La première guerre entre Israël et le Hamas a lieu entre 2008 et 2009. L'armée israélienne lance des opérations militaires après avoir repéré des installations du Hamas qu’elle juge menaçantes, telles que des tunnels pour l’enlèvement de soldats israéliens. Le 18 janvier 2009, Israël annonce un cessez-le-feu, estimant avoir atteint ses objectifs militaires.
La deuxième guerre survient en 2012, marquée par l’assassinat par l’armée israélienne de l'un des chefs militaires du Hamas. Après huit jours de combats intenses, un cessez-le-feu est signé le 21 novembre 2012, mettant fin aux hostilités entre les deux parties.
En 2014, la situation dégénère avec l’enlèvement et le meurtre de trois adolescents israéliens en Cisjordanie. Israël soupçonne le Hamas d’être responsable, mais ce dernier nie toute implication. Ce conflit, qui a entraîné des frappes et des ripostes de part et d’autre, se termine le 26 août 2014, avec la signature d'un cessez-le-feu permanent.
Ces trois guerres ont fait un total de 85 victimes israéliennes et près de 3500 victimes palestiniennes. Cette différence s’explique en partie par le système de défense israélien, le Dôme de Fer, qui intercepte une grande partie des roquettes tirées depuis Gaza. Ce système, financé en grande partie par les États-Unis, a permis de réduire considérablement le nombre de victimes israéliennes. En revanche, la densité de la population dans la bande de Gaza causé par les politiques de type colonisatrice par l’armée israélienne et la tactique du Hamas, qui utilise probablement des boucliers humains en cachant ses armes dans des zones habitées, expliquent la lourde perte de vies palestiniennes.
La quatrième guerre, en cours aujourd’hui, trouve son origine dans les tensions à Jérusalem-Est, où des menaces d'expulsion de familles palestiniennes par des forces israéliennes ont exacerbé les conflits entre Israéliens et Palestiniens s’ajoutant au caractère colonisateur d’Israël condamné par plusieurs ONG internationales, comme Amnesty International. L’ONU a condamné ces menaces, et le 20 mai 2023, un cessez-le-feu a été négocié après dix jours d’affrontements violents. Cependant, les attaques du Hamas contre des civils israéliens, le 7 octobre 2023, ont déclenché une nouvelle escalade de violence, marquant le début du conflit actuel.
Sources :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2016028/conflit-israel-le territoire de la Palestine-explications
https://www.letemps.ch/monde/chronologie-israel-le territoire de la Palestine-l-affrontement-de-deux-peuples