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Les haltes-garderies en milieu d’enseignement reçoivent de l’aide de Québec

Dernière mise à jour : 5 déc. 2024

Par Abraham Santerre


Photo : La ministre de la Famille, Suzanne Roy. (Photo : Coalition avenir Québec)



Les parents-étudiants peuvent être soulagés, puisque la ministre de la Famille du gouvernement du Québec, Suzanne Roy, a annoncé le 7 octobre dernier un investissement de 2,8 M$ pour appuyer financièrement les activités de halte-garderie en milieu d’enseignement. Ce sont neuf projets qui sont retenus à travers le Québec, dont Le Baluchon.


La halte-garderie Le Baluchon, fondée en 2001, est un service offert par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM). Elle propose un service de garde abordable et flexible aux parents-étudiants de l’Université de Montréal. En effet, le coût pour une journée de garde est de 14 $. Pour un bloc de 4h30, il s’élève à 7 $. Les enfants de l’âge de quatre mois à cinq ans sont les bienvenus. 


Historique


Un projet-pilote avait été annoncé en 2022 concernant les haltes-garderies. À ce moment, la FAÉCUM avait obtenu un soutien financier de 102 900 $ pour réaliser le projet. Le ministère de la Famille a conclu que l’initiative a fait ses preuves et que les activités répondaient aux besoins des parents-étudiants. 


La création et la poursuite de neuf haltes-garderies a ensuite été annoncée le 3 février 2023 par la ministre de la Famille. « La halte-garderie Le Baluchon accueille près de 30 enfants par session. Ce service grandement apprécié par la communauté étudiante permet de soulager les parents-étudiants d'un fardeau », avait affirmé la secrétaire générale de la FAÉCUM, Radia Sensitti, il y a plus d’un an.


Réactions


La nouvelle a été annoncée à l’Université de Québec à Trois-Rivières (UQTR). « L'Union étudiante du Québec est ravie de l'annonce d'aujourd'hui. Les activités de haltes-garderies sur nos campus sont un service essentiel pour la population étudiante parentale et ses besoins spécifiques, a déclaré le président de l’Union étudiante du Québec, Étienne Paré, lors de la conférence de presse. Nous profitons de l'occasion pour souligner l'implication de toutes les parties prenantes du projet et les résultats obtenus. » 


Selon la ministre de la Famille, Suzanne Roy, choisir entre ses études et ses enfants ne devrait pas être une décision à prendre. « Quand nous offrons des activités de halte-garderie en milieu d'enseignement, c'est tout le Québec qui y gagne. Les parents-étudiants peuvent se concentrer sur leur réussite scolaire pour contribuer à la société de demain, pendant que de leur côté les enfants peuvent se développer dans un lieu chaleureux. La poursuite du financement des haltes-garderies en milieu d'enseignement montre la volonté du gouvernement de soutenir les parents-étudiants et de leur donner les outils nécessaires pour la réussite », a-t-elle déclaré lors de l’annonce.


Quant à la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, elle croit que ce soutien est essentiel pour la réussite des parents-étudiants. « Ces parents pourront étudier la tête tranquille et développer leur plein potentiel tout en sachant que ce leurs enfants sont en sécurité. Je tiens à remercier ma collègue (Suzanne Roy) pour la poursuite de ce projet important pour nos communautés étudiantes », a-t-elle mentionné le 7 octobre dernier. 


Les projets retenus


Outre la halte-garderie Le Baluchon de la FAÉCUM, huit autres projets sont soutenus. Il se situent au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, campus Val-d’Or, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et à son campus de L’Assomption, à l’Université Concordia, à l’Université Laval, au Cégep de Victoriaville, et au Centre d’études collégiales de Charlevoix. 


D’autres projets pourraient intégrer le programme de soutien financier aux activités de halte-garderie en milieux d’enseignement au cours des prochaines semaines. Ainsi, on ne connaît pas encore le soutien financier que Le Baluchon reçoit pour opérer. 


Sources : 







 

© 2021 Le Polémique

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